Un « observatoire de la tranquillité publique » va recueillir l’ensemble des données publiques disponibles. Elles seront issues des : mains courantes de la police municipale, des captations des caméras de surveillance, des informations relevées par les marins-pompiers ou les agents des espaces verts.
Afin d’anticiper les risques
Les informations collectées seront croisées avec d’autres données avec celles des opérateurs de téléphonie mobile, de transport public, de l’AP-HM. L’adjointe au maire Caroline Pozmentier évoque « un big data de la tranquillité publique, premier pilier de la smart city marseillaise ».
Cet outil développé par Engie Ineo est cofinancé par la ville, la région, le département et l’Union européenne sera opérationnel au premier trimestre 2018. C’est donc un algorithme qui apprendra au fur et à mesure et apportera des analyses de plus en plus fines dans le temps afin de garantir la sécurité des habitants.
Tout en respectant les libertés individuelles
Un délégué à la protection des données a été nommé pour encadrer de façon stricte l’utilisation des données personnelles car le RGPD (art. 27) imposera aux collectivités de réaliser une analyse d’impact sur la vie privée, pout tout service engendrant un risque élevé pour les droits et les libertés des personnes physiques.